INDUSTRIE DU LIEGE DANS L'HISTOIRE

INDUSTRIE DU LIEGE DANS L'HISTOIRE

Les propriétés du liège sont connues depuis les temps les plus reculés.

Il était utilisé comme flotteur pour les filets de pêche dans l'Egypte ancienne, 2500 ans avant JC.

Les grecs utilisés le liège pour boucher des récipients, la fabrication de chaussures de femmes, isolation de ruches et la couverture d'habitations.

Une amphore datant du 5ième siècle avant JC, découverte à Athènes en 1950, était bouchée avec du liège.

Lors de la conquête de la Gaulle par Jules César, le général romain Labienus utilisa des flotteurs en liège pour franchir les marais.

Au Moyen Age, des cercueils de liège ont été utilisés dans l'espoir de conserver les cadavres.

Le liège était préconisé contre les hémorroïdes en onguent avec de l'huile.

Le liège devient indispensable avec l'avènement du Champagne et avec Dom Pérignon (1638-1715) qui, s'il n'inventa pas le Champagne, en fut le découvreur.

L'emploi du bouchon en liège sur des bouteilles date de 1650.

La partie industrielle manuelle des bouchons serait née en France sous le règne de Louis XIV et elle s'est étendue en Catalogne pour satisfaire les besoins du Champagne à la suite d'une émigration d'ouvriers français dans la province de Gérone en 1750.

La vente du vin en bouteille a été autorisé en France que en 1728 par Arrêté Royal. Avant cette date les ventes étaient faites en barriques.

En 1660 les Anglais, en avance sur les Français, utilisaient déjà les bouteilles et faisaient venir leur liège du Portugal.

L'Art de faire des bouchons viendrait principalement du Var et du Roussillon, d'Espagne et du Portugal.

Les premiers artisans s'appelaient "tapiers" (en Catalan tap signifie bouchon)

Le premier atelier de fabrication de bouchons a été créer  au XVII siècle à Fourques dans les Aspres.

Les fabrications Roussillonnaises étaient vendues à la Foire de Beaucaire qui se tenait du 22 au 28 juillet et où les négociants Parisiens et Lyonnais s'approvisionnaient.

Au 19ième siècle, les fabricants de bouchons se plaignent de la concurrence étrangère. Les pays voisins ont mis des droits très élevés sur l'entrée des bouchons. Les pays qui ne produisent pas de liège viennent acheter la matière première  dans les pays producteurs et fabriquent eux même les bouchons.

A la fin du 19ième siècle, la crise phylloxérique et les subventions du gouvernement encouragent les propriétaires a exploiter rationnellement les suberaies.

De 1920 à 1945, l'industrie du liège connait en Roussillon une forte expansion.

En 1945, 79 entreprises travaillent principalement avec des lièges d'Espagne et emploies 1000 ouvriers.

Les bouleversements économiques à partir de 1945, provoque la disparition de nombreuses entreprises à cause de la concurrence des fabricants espagnols.

En 1955, on avait fabriqué en France 1.388.000.000 bouchons , 82.000.000 bouchons de champagne et importé 1.598.000.000 bouchons.

En 1956 in existait:

  • 141 communes de France comprenant des centres d'activité du liège
  • 63 entreprises de 1 à 100 personnes et plus traitant le liège agglomérés
  • 283 entreprises de 1 à 100 personnes et plus fabriquaient des bouchons
  • 299 affaires de négociants en bouchons rayonnaient sur les régions viticoles

En France des efforts pour remettre en valeur des anciennes suberaies ont rencontrés des difficultés techniques et commerciales.

La production annuelle est de l'ordre de 1.000 tonnes / an sur les 10.000 tonnes qu'il serait possible de produire si toutes les suberaies étaient en exploitation.